En face d’une peinture ou d’une œuvre d’art, nous pouvons nous sentir ému par les courbes et les couleurs, par les formes expressives d’un travail sincère ; mais derrière toutes ces apparences, quelque chose reste caché, qui nous pousse à vouloir en savoir plus. Pour nous approcher de ce silence, de ce mystère, il est important de libérer notre esprit de son cercle d’habitudes, de nous fier à nos sens, et non de nous conformer à un quelconque idéal extérieur qui ne correspond nullement à notre intuition et à nos expériences personnelles.
Dégager l’esprit de tout préjugé, de toute prévention, c’est là une condition essentielle pour comprendre la beauté de son essence.
Cette beauté passe par le rythme qui n’est pas une simple succession mécanique de mesures et d’intervalles, c’est un rythme spirituel qui passe dans la matière qui agit sur elle et qui l’anime. Lorsqu’il nous est donné de ressentir ce rythme, nous nous apercevons que nous sommes en contact direct avec la vie, non seulement avec notre propre vie mais avec la vie dans son ensemble ; avec l’existence toute entière.
Texte inspiré et prélevé du site officiel des Arts Classiques du Tao.
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